Mis à jour le : 25/08/2025 à 10:20
Merci @Thomas pour l’info 😉
D’une légende à l’autre ? Pas si sûr…
L’Icom IC-7300, lancé en 2016, a été un émetteur-récepteur radioamateur révolutionnaire qui a profondément transformé le marché. Sa principale innovation a été d’intégrer une technologie jusqu’alors réservée aux équipements très haut de gamme, l’échantillonnage RF direct (SDR), dans un appareil compact et abordable (environ 1500 € à sa sortie). Cette « disruption » a rendu accessibles au plus grand nombre des fonctionnalités avancées comme l’analyseur de spectre en temps réel et l’affichage « waterfall » sur un écran tactile couleur. En offrant des performances rivalisant avec des appareils beaucoup plus chers, l’IC-7300 a établi un nouveau standard en matière de rapport performance/prix, rendant de nombreux concurrents obsolètes et redéfinissant les attentes des opérateurs radioamateurs. L’IC-7300 est rapidement devenu le choix par défaut pour les nouveaux radioamateurs et une mise à niveau évidente pour des milliers d’autres, se vendant à 99999 unités dans le monde + 1, le mien !
L’annonce de l’IC-7300MK2
Près d’une décennie après cette révolution, lors de la JARL Ham Fair en août 2025, Icom a dévoilé le successeur tant attendu : l’IC-7300 MK2. Si l’IC-7300 était une révolution, le MK2 se présente comme une évolution stratégique. Cette nouvelle version est conçue pour répondre méticuleusement aux critiques et aux limitations identifiées par la communauté des utilisateurs au fil des ans. Elle vise également à réaffirmer la domination d’Icom dans un segment de marché où la concurrence, notamment de la part de Yaesu avec des modèles comme le FT-710 et le FTDX10, est devenue de plus en plus féroce. Avec des livraisons initiales prévues pour la fin de l’année 2025 pour l’IC-7300MK2.
L’Icom IC-7300 ?
Nous n’allons pas refaire ici une analyse technique détaillée du 7300 « old version ». Mais pour comprendre la portée des améliorations de l’IC-7300MK2, il est intéressant de rappeler ce qui lui sert de fondation.
L’Icom IC-7300 a révolutionné sa catégorie grâce à deux innovations majeures.
- Premièrement, son architecture à échantillonnage RF direct. Contrairement aux radios traditionnelles, il numérise les signaux radio directement, éliminant ainsi les composants analogiques qui génèrent du bruit. Le résultat est une sensibilité accrue et une bien meilleure capacité à discerner les signaux faibles.
- Deuxièmement, son interface utilisateur moderne. Le grand écran tactile couleur, avec son analyseur de spectre et son affichage en cascade (waterfall) en temps réel, a transformé l’expérience en permettant aux opérateurs de « voir » l’activité des bandes au lieu de simplement l’écouter.
Sur le plan technique, ses performances (7300 old version) sont excellentes, notamment grâce à une grande plage dynamique (RMDR) qui lui confère une forte capacité à rejeter les signaux indésirables sur les bandes encombrées. Il est également apprécié pour la qualité de son signal en émission et sa boîte d’accord d’antenne intégrée, bien que cette dernière soit limitée aux désadaptations modérées.
Synthèse des points forts et faibles d’après l’expérience communautaire pour le 7300 « old version ».
Points forts du 7300 (old version)
- Rapport performance/prix révolutionnaire : c’est l’atout le plus fondamental et le plus souvent cité. L’appareil a démocratisé l’accès à des performances et des fonctionnalités qui étaient auparavant l’apanage d’équipements bien plus coûteux.
- Interface visuelle exceptionnelle : l’écran tactile réactif et l’analyseur de spectre rapide et clair sont universellement salués. Ils rendent l’utilisation non seulement plus intuitive mais aussi plus « amusante », ravivant la passion de nombreux opérateurs.
- Excellente performance du récepteur : le faible bruit de fond, la grande sensibilité et la forte plage dynamique en font un excellent outil pour le trafic de signaux faibles et le DX.
- Intégration facile pour les modes numériques : le port USB unique fournissant à la fois le contrôle CAT et une carte son intégrée a grandement simplifié la connexion à un ordinateur pour les modes numériques populaires comme le FT8, le PSK31 et le RTTY.
Points faibles (old version)
- Connecteur d’antenne unique : une limitation majeure pour les opérateurs disposant de plusieurs antennes (par exemple, un beam pour les bandes hautes et un dipôle pour les bandes basses). L’absence d’une entrée dédiée pour une antenne de réception oblige les utilisateurs à recourir à des commutateurs coaxiaux externes, ajoutant complexité et coût à la station.
- Performances en environnement multi-émetteurs : le frontal du récepteur, bien que performant dans la plupart des situations, peut montrer des signes de saturation dans des environnements RF extrêmement denses, comme lors d’une journée de terrain (Field Day) ou dans une station de concours multi-opérateurs. Des signaux très puissants provenant d’émetteurs voisins peuvent causer des interférences et dégrader les performances de réception.
- Noise blanker (NB) et gain RF médiocres : le réducteur de bruit impulsionnel (Noise Blanker), basé sur le DSP, est jugé au mieux moyen par de nombreux utilisateurs pour éliminer les bruits électriques modernes. Une critique récurrente et plus technique concerne le contrôle de gain RF. Lorsqu’il est tourné au minimum, il ne coupe pas complètement le bruit du récepteur, laissant un sifflement de fond constant qui peut être source de fatigue auditive lors de longues sessions d’écoute.
- Limitations pour l’opérateur CW sérieux : bien que parfaitement fonctionnel pour la télégraphie (CW), certains aspects sont critiqués par les spécialistes. Le réglage de la vitesse du manipulateur électronique via un menu est jugé peu pratique, et le relais de commutation émission/réception est relativement bruyant en mode « full break-in » (QSK), ce qui peut être gênant.
- Connectivité datée : avec le recul, le port USB-B unique et l’absence de sortie vidéo directe ou de connectivité réseau apparaissent comme des limitations à l’ère du tout-connecté.
Passons à l’Icom IC-7300 MK2
L’IC-7300MK2 n’est pas une refonte complète, mais une mise à niveau ciblée qui s’attaque directement aux faiblesses identifiées de son prédécesseur tout en améliorant ses points forts. Les changements apportés touchent aux performances RF fondamentales, à la connectivité et à l’ergonomie opérationnelle.
Améliorations fondamentales du récepteur et de l’émetteur
Les améliorations les plus significatives se situent au cœur de l’appareil, dans le traitement du signal RF. Icom a capitalisé sur les avancées technologiques des dernières années pour pousser les performances au-delà de ce que l’IC-7300 original pouvait offrir.
Analyse de l’amélioration des performances RF
La fiche technique du MK2 met en avant deux améliorations majeures.
- La première est une augmentation de la plage dynamique de mélange réciproque (RMDR), qui passe à une valeur typique d’environ 105 dB (avec une séparation de 2 kHz). C’est une progression substantielle par rapport aux 97-100 dB de l’original.
Pour traduire cette valeur technique en avantage pratique, il faut comprendre ce qu’elle représente. L’échelle des décibels (dB) est logarithmique. Une augmentation de 5 à 8 dB du RMDR n’est pas un petit gain linéaire ; cela signifie que la capacité du récepteur à gérer un signal fort adjacent tout en recevant un signal faible est multipliée par un facteur d’environ 3 à 6. Concrètement, dans une situation de pile-up intense où de nombreuses stations puissantes appellent une station DX rare, ou lors d’un concours où les bandes sont saturées, le récepteur du MK2 sera beaucoup moins susceptible d’être « aveuglé » ou désensibilisé par les signaux forts. Il sera capable de distinguer le signal faible désiré avec beaucoup plus de clarté. Cette seule amélioration répond directement à la critique de la performance de l’IC-7300 dans les environnements RF denses.
- La seconde amélioration concerne les caractéristiques de bruit de phase en émission, améliorées d’environ 12 dB (à 1 kHz de séparation). Le bruit de phase est un bruit indésirable généré par l’oscillateur local de l’émetteur, qui se mélange au signal utile. Un bruit de phase plus faible signifie que le signal transmis est plus « propre ». Pour l’opérateur, cela se traduit par moins d’interférences générées sur les fréquences adjacentes, faisant de lui un « meilleur voisin » sur les bandes. C’est une caractéristique de performance typique des radios de concours haut de gamme.
Optimisation énergétique et thermique
Icom a également porté une attention particulière à l’efficacité de l’appareil. Grâce à une sélection rigoureuse des composants et à une optimisation de la conception de l’alimentation en courant continu, l’IC-7300MK2 génère moins de chaleur et consomme moins d’énergie. La consommation en veille de réception est réduite d’environ 23%, passant de 0.9 A à 0.7 A.
L’un des chantiers majeurs de la version MK2 a été la modernisation complète de sa connectivité, le propulsant fermement dans l’écosystème numérique actuel.
Connectivité étendue : HDMI, USB-C, et LAN
- Port HDMI : pour la première fois sur un appareil HF Icom, un port HDMI est intégré. Il permet de dupliquer l’affichage de l’écran de la radio (analyseur de spectre, waterfall, menus) sur un moniteur externe de grande taille. C’est une amélioration ergonomique considérable pour une utilisation en station fixe, offrant un confort visuel sans précédent et répondant directement à une demande du marché, où les concurrents comme Yaesu avaient déjà intégré des sorties vidéo (bien que DVI) sur leurs modèles récents.
- Port USB Type-C™ : le port USB-B vieillissant est remplacé par un connecteur USB-C moderne. Plus important encore, ce port unique gère non seulement l’audio et le contrôle CAT, mais il offre également deux ports COM virtuels. Cette fonctionnalité est une solution élégante à un problème récurrent pour les amateurs de modes numériques. Elle permet à deux logiciels différents (par exemple, WSJT-X pour le FT8 et un logiciel de log) de communiquer simultanément avec la radio via un seul câble, éliminant les conflits de ports et les configurations logicielles complexes qui frustraient de nombreux utilisateurs de l’IC-7300 original.
- Port Ethernet (LAN) : c’est sans doute l’ajout le plus transformateur en matière de connectivité. Hérité des modèles plus haut de gamme comme l’IC-7610, ce port permet une connexion directe de la radio au réseau local. L’implication est majeure pour l’opération à distance : il n’est plus nécessaire d’avoir un ordinateur allumé et connecté en permanence à la radio à la station de base pour utiliser le logiciel de contrôle à distance RS-BA1. La radio devient un périphérique réseau autonome, simplifiant radicalement la mise en place et l’utilisation d’une station distante.
Flexibilité opérationnelle accrue : connecteurs d’antenne RX
L’IC-7300MK2 corrige ce qui était sans doute la plus grande lacune matérielle de son prédécesseur : le connecteur d’antenne unique. Il est désormais équipé de connecteurs d’entrée/sortie pour antenne de réception (de type SMA). Cet ajout ouvre un monde de possibilités pour les opérateurs sérieux. Il permet de connecter une antenne dédiée à la réception, souvent optimisée pour un faible bruit (comme une antenne Beverage, une boucle magnétique ou une K9AY), tout en utilisant une antenne distincte et plus efficace pour l’émission. Il permet également d’insérer facilement des filtres de bande externes ou des préamplificateurs dans la chaîne de réception pour affiner les performances et combattre les interférences locales (QRN). C’est une réponse directe et parfaite à l’une des critiques les plus unanimes de la communauté.
- Nouvelles capacités intégrées : Décodeur CW intégré
- Nouvellement allouée (pour la version Europe) : Ajout de la bande 5 MHz
Tableau comparatif détaillé des spécifications
Le tableau suivant met en évidence les différences clés entre les deux modèles et analyse leurs implications pratiques pour l’opérateur.
| Caractéristique | Icom IC-7300 (Original) | Icom IC-7300 MK2 (Futur) | Analyse et implications pratiques |
|---|---|---|---|
| Récepteur | |||
| Architecture | Échantillonnage RF Direct | Échantillonnage RF Direct (Amélioré) | Le concept de base est conservé, mais les performances du MK2 sont nettement supérieures. |
| RMDR | ~97−100 dB (à 2 kHz) | ~105 dB (à 2 kHz) | Amélioration significative. Le MK2 résistera beaucoup mieux aux signaux adjacents forts, un avantage crucial en concours et pour le DX. |
| Bruit de Phase (TX) | Caractéristiques de référence | Amélioré d’environ 12 dB (à 1 kHz) | Le signal transmis par le MK2 sera plus propre, réduisant les interférences potentielles pour les stations voisines. C’est un signe de maturité technique. |
| Connectivité | |||
| Port Antenne | 1x SO-239 | 1x SO-239 + Entrée/Sortie Antenne RX (SMA) | L’ajout majeur du MK2. Permet l’utilisation d’antennes de réception dédiées pour réduire le bruit et améliorer le DX, une fonctionnalité très demandée. |
| Port USB | 1x USB Type-B (port COM/Audio unique) | 1x USB Type-C (double port COM virtuel) | Le MK2 modernise la connexion et résout les problèmes de configuration logicielle pour les modes numériques, une amélioration majeure de la qualité de vie. |
| Sortie Vidéo | Aucune | 1x HDMI | Permet d’afficher l’analyseur de spectre sur un grand moniteur, une amélioration ergonomique majeure pour la station fixe. |
| Réseau | Aucun | 1x Port Ethernet (LAN) | Révolutionne l’opération à distance. Plus besoin d’un PC dédié à la station pour le contrôle via RS-BA1. |
| Fonctionnalités | |||
| Décodeur CW | Aucun | Intégré | Ajout pratique pour l’apprentissage du CW ou la confirmation rapide d’indicatifs, sans équipement externe. |
| Décodeur RTTY | Intégré | Probablement conservé (à confirmer) | L’IC-7300 était déjà bien équipé pour le RTTY. |
| Performance | |||
| Consommation (RX) | 0.9 A (typique, en veille) | 0.7 A (typique, en veille) | Le MK2 est plus efficace, génère moins de chaleur et offre une meilleure stabilité pour les opérations prolongées comme les concours. |
Analyse des avantages évolutifs
L’IC-7300MK2 n’est pas une simple collection de nouvelles fonctionnalités ; c’est une réponse directe et réfléchie aux retours de la communauté. Chaque amélioration majeure peut être directement associée à une critique ou une limitation connue de l’original.
Une réponse directe aux critiques : la critique du port d’antenne unique est résolue par l’ajout des connecteurs RX IN/OUT. L’absence de sortie vidéo est comblée par l’intégration d’un port HDMI. La complexité de l’opération à distance, qui nécessitait un PC dédié, est éliminée par le port LAN intégré. La connectique USB datée et les conflits logiciels en modes numériques sont modernisés et simplifiés par le port USB-C avec double port COM. La sensibilité à la surcharge dans les environnements RF denses est directement traitée par l’amélioration du RMDR à 105 dB.
L’IC-7300 MK2 devient un concurrent direct non seulement du Yaesu FT-710, mais aussi du FTDX10, un modèle plus cher. Le port HDMI est techniquement supérieur au DVI utilisé par Yaesu. L’amélioration du RMDR et l’ajout du port LAN sont des arguments de poids qui le placent très agressivement dans le segment du milieu de gamme.
Synthèse des points forts et faibles comparés
Icom IC-7300 :
Atout principal : sa valeur exceptionnelle sur le marché de l’occasion et, potentiellement, en neuf si son prix baisse après le lancement du MK2. C’est une plateforme mature, éprouvée, avec une immense base de connaissances communautaire. Pour un budget modéré, il reste un choix presque imbattable.
Inconvénient principal : sa technologie de connectivité et ses limitations matérielles (notamment le port d’antenne unique) le rendent moins flexible pour les opérateurs avancés ou ceux qui cherchent à construire une station moderne et intégrée sans compromis.
Icom IC-7300MK2 :
Atout principal : il offre des performances RF de premier ordre dans sa catégorie et une connectivité complète et moderne qui résout toutes les limitations majeures de son prédécesseur. Il est conçu pour être pertinent pour la prochaine décennie d’évolution des pratiques radioamateurs.
Inconvénient potentiel : son prix de lancement sera inévitablement plus élevé. Bien qu’il soit basé sur une conception éprouvée, il s’agit d’une nouvelle plateforme, et la possibilité de bugs de firmware initiaux, bien que faible, ne peut être totalement exclue.
Recommandations personnalisées selon le profil de l’opérateur :
Le choix entre ces deux excellents appareils dépendra en fin de compte du profil, des besoins et du budget de l’opérateur, bon ça vous le saviez 🙂
- Pour le nouvel opérateur ou l’opérateur au budget limité : l’IC-7300 original demeure un choix absolument exceptionnel. Avec l’arrivée du MK2, les prix sur le marché de l’occasion devraient devenir encore plus attractifs, offrant une opportunité unique d’acquérir un appareil aux performances remarquables pour un coût modéré, potentiellement entre 700 et 800 €. Il constitue une porte d’entrée de grande qualité (et de fiabilité) dans le monde de la radio.
- Pour le propriétaire actuel d’un IC-7300 : La mise à niveau n’est probablement PAS justifiée si vous êtes, comme moi, un opérateur occasionnel, principalement en phonie (SSB), utilisant une seule antenne (j’ai un commutateur qui fonctionne très bien…)
- Pour l’opérateur cherchant un nouvel émetteur-récepteur principal : l’IC-7300MK2 se positionne comme le nouveau leader potentiel dans la gamme de prix de 1200 à 1600 €. Il offre un ensemble de performances et de fonctionnalités qui rivalisent ou dépassent celles de ses concurrents directs, notamment sur le plan de la connectivité (HDMI, LAN, USB-C double COM). Pour quiconque construit une nouvelle station moderne ou cherche à remplacer un équipement plus ancien, l’IC-7300MK2 devrait figurer en tête de liste des candidats à considérer sérieusement. Il représente l’état de l’art de ce qui est possible dans un format compact et accessible.
Mon avis perso :En tant que propriétaire d’un IC-7300, dont l’utilisation est essentiellement tournée vers la phonie (SSB), sans recours intensif aux modes numériques ni participation aux « contests », je pense que le passage au MK2 n’est sans doute pas justifié, surtout pour un opérateur occasionnel comme moi. Les améliorations annoncées sont réelles, certes, mais elles ne changeraient pas fondamentalement mon expérience au quotidien. L’IC-7300 actuel répond déjà parfaitement à mes besoins… et il le fait avec brio.
Je dois également avouer ma surprise ! Je reste stupéfait par l’absence totale d’intégration de l’intelligence artificielle dans ce nouveau modèle. L’IA n’est pas un simple gadget : elle pourrait améliorer considérablement à la fois les performances techniques et l’ergonomie des émetteurs/récepteurs radio. Ignorer cette évolution, c’est offrir un boulevard aux concurrents, qui l’exploiteront sans hésiter, ce que je ferais à leur place ! À mon humble avis, cette lacune, si elle n’est pas corrigée, pourrait coûter des ventes à Icom, leader actuel du segment. Mais chacun se fera sa propre opinion 😉
Donc pour résumer ma pensée : Une évolution, oui ; une révolution, non ! Affaire à suivre…




Wahou , la synthèse audio est juste extraordinaire, merci pour cet article Eric. Maintenant j’attend des news de Kenwood, il va falloir que les ingénieurs innovent…
Merci Thomas ! Ça fait vraiment plaisir de lire ton message. Ce n’est pas moi le génie, hélas, c’est l’IA, qui en quelques minutes seulement a transformé mon long texte brut, en une véritable interview radiophonique digne d’un studio pro. Tu as raison, c’est vraiment ouf de chez ouf ! Le savoir scientifique est précieux… Et au passage, chapeau bas à nos ingénieurs et mathématiciens, femmes et hommes, pour leur talent incroyable.