Le gain d’une antenne se mesure dans la direction maximum de rayonnement.

Le gain se calcule en dB par rapport à l’antenne doublet (dBd) ou encore par rapport à l’antenne isotropique (dBiso). Celle-ci est une antenne idéale : un point qui rayonne et dont le diagramme de rayonnement est une sphère.

Isotropique qualifie un corps (pas obligatoirement une antenne) ayant des propriétés physiques uniformes dans toutes les directions.

Les lobes de rayonnement se dessinent dans le plan vertical (on fait une « coupe » du diagramme de rayonnement selon l’axe du rayonnement maximum) ou horizontal (le diagramme de rayonnement est représenté comme si on était au-dessus de l’antenne). Les diagrammes de rayonnement se représentent aussi par des volumes. Les volumes de chacun des diagrammes de rayonnement représentés ci-dessous doivent être égaux car le volume représente la puissance émise qui est répartie différemment selon le type d’antennes. Dans les diagrammes, le plan de sol, les éléments parasites et la masse sont représentés en gris

.

Les diagrammes sont issus de mesures du rayonnement de l’antenne. Cette mesure ne doit pas être effectuée dans la zone de champ proche (zone de Rayleigh, à moins d’une demi longueur d’onde) ni dans la zone où le champ électromagnétique se forme (zone de Fresnel, jusqu’à quelques kilomètres selon la fréquence). Même si deux antennes sont en vue directe l’une de l’autre, un obstacle situé dans la zone de Fresnel apportera une atténuation car les ondes radio rebondissent sur l’obstacle et reviennent sur l’antenne diffractées ou courbées.

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