Bonjour à tous.
Le 27 MHz a eu ses années de gloire et j’ai voulu rendre hommage à cette belle époque au travers des aériens utilisés dans ces années. Les anciens se souviendront de ces antennes qui ont fait le bonheur (ou pas) de beaucoup d’OM. Vous ne trouverez pas de photos de ces antennes ici. Il s’agit d’une simple synthèse de commentaires et d’avis. Bref, je me lance donc dans la description de ces 30 antennes dont 7 directionnelles. Il suffit de cliquer sur le nom de l’antenne et hop vous arriver sur sa description. * Mes préférences. Merci de me signaler mes éventuelles erreurs.
N’oubliez pas, ce n’est pas parce qu’une antenne vous a permis de contacter l’autre bout du monde par une belle nuit d’été qu’elle est forcément bonne partout ! On peut faire la même chose avec un fil à étendre le linge et une belle propagation :)
Cliquez sur le nom de l’antenne ci-dessous pour accéder directement à sa description et utilisez la flèche en bas à droite de votre écran pour revenir en haut.
OMNIDIRECTIONNELLES
- RMS Roma 1
- Alan CBS 18
- Vimer K 46
- Sirio Signal Keeper
- Sirio Vector 4000 *
- Sirio Spectrum 1600
- Sirio GPS 27
- Sirio GPE 27
- Sirio 827 *
- Sirtel S 2000
- Sirtel S 2000 Turbo
- Sirtel 2016
- Sigma Mantova 5
- Sigma Mantova 8 turbo
- Sigma GPA 200
- Sigma GP Mini
- President GPS 2000
- President Bazooka
- President GPF 2000
- CTE M 400 Skylab
- Lemm Super 16
- Tagra F III
- Solarcon Antron 99
DIRECTIONNELLES
- ZX Yagi ZX-116
- Tagra BT-122 Cubical-Quad
- Lemm D4
- Sirtel Mini Beam 27A
- Sirio SY 27-4
- Agrimpex Delta Loop *
- Agrimpex Yagi 3 éléments
RMS Roma 1
L’inconnue aux performances appréciables !
Honnêtement je ne connaissais pas cet aérien aux formes plutôt ordinaires mais qui rappelait en quelque sorte la célèbre Tagra F III. Les radians de taille excessive n’étaient plus du tout à la mode ! (et ce n’était pas pour rien). Sa conception était aussi très classique. Un brin vertical en aluminium, quatre radians horizontaux et une self pour lier les deux c’était simple et pas forcément désagréable. Le gain dans une telle configuration, ne pouvait être qu’élevé. Pas moins de 7 dB par rapport à une antenne quart d’onde de référence étaient annoncés par le constructeur… italien ! Décidément on n’en sortira jamais.
Côté puissance admissible, c’était une punition de quelque 3000 watts P.E.P. que vous pouviez infliger à cette RMS Roma I. La bande passante était quant à elle, moins impressionnante, puisqu’elle n’excédait pas les 1500 kHz. En termes de dimensions, on mesurait le fouet rayonnant à quelque 6,93 mètres, une taille normale pour une 5/8ème. La seule véritable gêne provenait de la longueur des radians. On ne pouvait pas se permettre d’ériger la Roma I n’importe-où ! Les performances de la bête s’avéraient très bonnes dans tous les cas de figure, en local comme en DX, c’était une antenne sans surprises dans la moyenne des 5/8ème.
FICHE TECHNIQUE
- Nom : RMS
- Modèle : Roma 1
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 7 dBi
- Puissance admissible : 3000 W
- Dimensions : 6,93 m
- Bande passante : 1.5 MHz
- Nombre de radians : 4
AVIS
Cette antenne donnait de bons résultats en matière de réception à courte distance. En revanche, certains utilisateurs déploraient parfois ses qualités en matière de DX. Si la bonne souplesse du brin, juste ce qu’il faut, était appréciée, par contre, certains ne le trouvaient pas « assez long », ces mêmes personnes regrettant que « la prise au vent ne soit pas plus petite ». Elle était peu sensible aux parasites. Ce qui était toujours fort appréciable. Le réglage ne posait pas de problème particulier. Hélas, la robustesse ne semblait pas la grosse qualité de cette antenne, qui possédait pourtant une bonne finition. Si vous habitiez en région venteuse mieux valait ne pas l’installer.
Alan CBS 18
Affichant près plus de 9 dBi et une bande passante de 5 MHz accordable entre 25,5 MHZ et 31 MHZ. Cet aérien en fibre de verre de 5,48 mètres faisait partie des meilleures antennes CB de sa génération. Taillée comme la fameuse A99, elle ne nécessitait aucun radian. Très résistante, elle était particulièrement adaptée aux stations situées en bord de mer et dans les régions où le vent était le principal ennemi. L’Alan CBS18 résistait, en effet, à des vents de plus de 40 mètres par seconde (+140Km/h). L’antenne était constituée de trois sections de fibre de verre de couleur blanche. L’absence de radians lui confère une certaine facilité de montage. La longueur du brin rayonnant vertical pouvait être ajustée afin de faire résonner ce dernier sur la fréquence désirée. Un deuxième système de réglage était inclus afin d’affiner le réglage du ROS sur cette fréquence.
La puissance admissible avoisinait les 2000 watts. On parle bien entendu de puissance P.E.P. et non de puissance crête. Le connecteur était un classique SO-239. Le seul regret était le système de fixation de l’antenne au mât. En effet, celui-ci s’avèrait peu solide et a été la source de petits problèmes. Côté performances, l’Alan CBS18 était une excellente antenne pour le DX, car son angle de tir était relativement faible sur l’horizon et son gain très élevé. Elle n’était pas du tout taillée pour le trafic local ! En réception, sa résistance au QRM était excellente et sa configuration colinéaire lui garantissait un rendement optimal dans les pires conditions. Aujourd’hui difficile à trouver en occasion et c’était dommage.
AVIS
Taillée pour le DX avec une bonne note sur la qualité de la réception, cet aérien se jouait facilement du QRM. L’installation et le réglage étaient très simples. La longueur et la souplesse du brin étaient jugées bonnes, la robustesse et la finition le étaient également. Avec ces qualités, cette antenne était recommandée par l’ensemble des utilisateurs mais particulièrement pour les amateurs de QSO longues distances. La fixation n’apparaissait pas très fiable. Elle se rapprochait beaucoup en terme de performances de l’A99, de la Sirio 827 voire de la Vector 4000 sans toutefois les dépasser en pratique.
FICHE TECHNIQUE
- Nom : Alan Modèle : CBS18
- Type : 112 et 1/4 onde colinéaire verticale
- Gain annoncé : 9,9 dBi
- Puissance admissible : 2000 watts
- Dimensions : 5,48 mètres
- Bande passante : 5,5 MHz
- Nombre de radians : aucun
Vimer K46
Elle avait fière allure avec ses six longs radians et son chapeau capacitif à l’extrémité du fouet, elle était loin d’être ordinaire. Très silencieuse, sa conception solide offrait une robustesse rarement atteinte avec une 5/8ème. D’ailleurs, la résistance au vent semblait être assez bonne à en croire les essais effectués à l’époque. Le gain, dans une configuration électrique comme celle de la K46, était très élevé. En effet, pas moins de 9 dB par rapport à une antenne isotrope de référence, étaient annoncés par le constructeur italien Vimer (n’existe plus). Voilà encore une 5/8ème qui allait concurrencer la fameuse A99.
Côté puissance admissible, c’était du jamais atteint, puisque vous pourrez injecter quelque 5000 watts dans la K46, Mais rassurez vous, non seulement ce genre de plaisanterie était strictement interdite, mais de plus, les amplis d’une telle puissance n’existaient que dans le domaine professionnel. Cela vous donne juste une idée de la solidité des matières employées pour sa fabrication. La bande passante était aussi très impressionnante, puisque la K46 fonctionnait bien sur 3000 kHz de spectre. En termes de dimensions, l’on mesurait le brin rayonnant vertical à environ 6,95 mètres, une taille classique pour une 5/8ème. Les radians étaient de taille conséquente (un peu trop longs à mon goût) et ne facilitaient guère l’installation de la Vimer K46.
Quant aux performances de la Vimer K46, elles s’avéraient très bonnes dans tous les cas de figure, en local comme en DX. Son importante bande passante en faisait l’antenne idéale pour le DXeur sérieux, sans compter le gain offert. Elle était silencieuse grâce à son « chapeau’ capacitif, rendant plus facile les QSO avec des stations lointaines noyées dans le bruit.
AVIS
La Vimer K46 tenait le haut du pavé au niveau de ses performances en réception longues ou courtes distances. La prise au vent ne semblait pas trop importante, en revanche, le brin était qualifié de rigide par la plupart des utilisateurs. Elle était peu sensible aux QRM. Sur le plan de l’installation, nombreux étaient les utilisateurs attirant l’attention sur la fixation des éléments et des radians. D’aucuns jugeaient le serrage insuffisant et conseillaient d’ajouter des boulons. Cependant, la qualité de l’usinage des éléments était appréciée. Tout le monde s’accordait, par contre, à reconnaître que le réglage du TOS était délicat. Une faiblesse qui ne ternissait cependant pas l’impression générale de satisfaction qui se dégageait de cet antenne.
FICHE TECHNIQUE
- Nom : VIMER
- Modèle : K46
- Type : 5/8ème
- Gain annoncé : 9 dBi (selon eux…)
- Puissance admissible : 5000 watts
- Dimensions : 6,95 mètres
- Bande passante : 3 MHz
- Nombre de radians : 6
Sirio Signal Keeper
A en croire les anciens, la petite Signal Keeper n’était pas ce que l’on faisait de mieux. Effectivement, elle n’avait pas de gain,s’agissant d’une quart d’onde raccourcie. Mais la quart d’onde à condition qu’elle soit correctement positionnée au-dessus du sol, et que ce dernier soit de bonne qualité, était excellente pour le DX. Parfaite en ville. Néanmoins, ses performances ne pouvaient pas dépasser celles d’une demi-onde ou encore d’une directive ! (Faut pas rêver…). Si vous êtes partisans de la discrétion en matière d’antenne, ce modèle SIRIO était fait pour vous. Sa taille réduite lui permettait de se confondre avec les antennes de réception de radiodiffusion. Sa prise au vent était très réduite. assurant une longue durée de vie à l’aérien.
Cette antenne était sans grande prétention, mais a la réputation d’être robuste et surtout très discrète. En effet, du haut de ses 1,30 mètres, elle faisait parfaitement l’affaire pour une petite station fixe. Elle vous réservait aussi quelques surprises. Trois radians constituaient son plan de sol artificiel. Tous les éléments qui la constituaient étaient en aluminium. Son montage était très facile à entreprendre, même pour un débutant. La fixation au mât ressemblait à au système employé pour les antennes discône, c’était-à-dire que le mât s’emboitait directement dans l’antenne. Le réglage de la Signal Keeper était facile, s’agissant ici d’un brin de réglage coulissant. Sa bande passante pouvait paraître réduite (670 kHz), mais elle était amplement suffisante pour couvrir les 40 canaux dits « normaux », voire un peu plus… Enfin, quant à ses capacités faces aux parasites de toutes sortes, la Signal Keeper se battait à la perfection contre toute agression. Voilà une petite antenne pleine de qualités à conseiller aux débutants désireux de s’installer en fixe pour la première fois.
AVIS
Sans être extravagantes, ses performances à courtes ou longues distances étaient moyennes, ce qui ne signifie pas minables. Pas du tout, cette antenne fonctionnait bien mais avec des performances liés à sa taille. C’était du à son gain (O dBi). Son angle de tir assez bas favorisait le DX. Son installation et les réglages étaient aisés, facilitant la tâche aux débutants. Petite et discrète, elle n’était pas très sujette aux QRM et sa prise au vent était très réduite. Sa robustesse était bonne, tandis que sa finition était qualifiée de passable. Au bout du compte, le bilan était moyen et faisait apparaître des performances moyennes. Elle était cependant bien pour les espaces réduits, en ville par exemple sur un balcon, la discrétion était là mais au prix de performances réduites..
FICHE TECHNIQUE
- Nom : SIRIO
- Modèle : Signal Keeper
- Type : 1/4 d’onde verticale
- Gain annoncé : 0 dBi
- Puissance admissible : 100 watts
- Dimensions : 1.30 mètres
- Bande passante : 670 kHZ
- Nombre de radians : 3 à 102°
Sirio Vector 4000
Alors là on touche à l’excellence et je peux en témoigner car c’est celle que j’utilise depuis plusieurs années. Je ne connais aucune antenne capable de vous sortir d’un trou, type vallée encaissée à un prix accessible. C’était et c’est encore aujourd’hui une excellente antenne pour le DX que l’on peut installer à environ 2.20 mètres du sol (recommandé) ou du toit dans mon cas. Si vous habitez dans une vallée, elle peut vraiment vous aider. Il existait 2 modèles un ancien et un plus récent. La différence entre les 2 sont la longueur et le gain.
Taillée comme une fusée, la Vector 4000 est de type J-Pole et se distingue par son plan de sol artificiel. Il s’agit d’une 7/8ème et mesure 9,50 M de haut et jusqu’à 6 dBi de gain dans sa version originale selon la doc. En version moderne c’est une 3/4 (ou 6/8ème ou 12/16ème c’est pareil…) d’onde avec une hauteur de 8,48 M (la mienne) et un gain de 4 dBi. Il faut cependant veiller à bien dégager l’antenne car son angle de tir est assez faible d’où son aptitude au DX. Elle n’apprécie pas les masses métalliques trop proches. Construite en aluminium, elle est souple et transforme donc bien l’énergie éolienne en énergie mécanique. L’énergie du vent est absorbée par transformation en mouvements mécaniques. Plus c’est souple plus ça absorbe mais attention il y a des limites… Contrairement à l’avis général et pour ce qui me concerne force est de constater qu’elle est résistante aux vents forts. La Vector 4000 se comporte bien sur tout le spectre couvert par l’aérien. La bande passante large de 2240 KHz est appréciable pour le DX et la puissance admissible de 2000 W est un atout pour les aficionados d’amplification, ce qui n’est pas mon cas, au contraire !
AVIS
La réception est excellente à moyenne et longue distance mais moyenne en local. La Vector n’est pas bruyante. C’est une antenne conçue et taillée pour le DX et pas vraiment pour du local. Elle est haute et son cône volumineux. Certes, ce n’est pas une Delta-loop mais elle occupe bien sa place. La construction est simple, souple et plutôt robuste. Je conseille malgré tout de changer la visserie acier par de l’inox et de fermer les raccords des segments avec du ruban auto-amalgamant ainsi qu’ un haubanage (non métallique) si vous êtes dans une zone très venteuse. Perso je ne l’ai pas fait et elle est toujours en forme même si un poil tordue en haut… Ce qui ne m’empêche pas d’avoir un ROS de 1.03 à 27.550 MHz, obtenu après réglage précis et facile du gamma-match ! Mon antenne a traversée 2 tempêtes sans pb. C’est le mât qui a plié pas l’antenne ! C’était un mât en alu, remplacé depuis par de l’acier épais. Installée depuis +3 ans à hauteur de faitière et sans aucun haubanage, elle n’a eu aucun pb avec des vents de +130 km/h en rafales (mistral).
Meilleure que toute les verticales que j’ai pu avoir (et croyez moi j’en ai eu pas mal), à un prix vraiment raisonnable. Elle saura vous satisfaire dans les situations difficiles et même si la magie en radio ça n’existe pas, elle fera probablement mieux (à ma connaissance) que toutes les verticales dans la même situation.
A titre perso, en DX c’est la meilleure verticale en conditions difficiles avec la Sirio 827 un poil meilleure mais dans des conditions moins défavorables.
FICHE TECHNIQUE
- Nom : SIRIO
- Modèle : Vector 4000
- Type : 7/8ème et 6/8 d’onde (new version) verticale J-pole
- Gain annoncé : 6 et 4 dBi
- Puissance admissible : 2000 W
- Dimensions : 9.50 et 8.48 mètres
- Bande passante : 2240 kHz
- Nombre de radians : 1
Sirio 827
Là aussi on se rapproche de la perfection. C’est ma préférée avec la Vector 4000 qui reste la meilleure dans les situations difficiles mais, à mon avis, moins performante que la S827 et la Grazioli mais dans des conditions plus favorables (zone non encaissée , dégagée, en plaine etc…) Du coup pour une zone peu ou pas encaissée je choisirais la Sirio 827 mais en zone plus encaissée, sans hésitation la Vector. Plutôt silencieuse mais selon certains un poil plus sensible aux QRM, la S827 n’a pas ou peu de bruit de bande, performante avec un gain de 3.5 dBi indispensable pour qui veut se lancer dans le trafic longue distance. Sa finition est bonne et robuste mais pour certains internautes, la Sirio 827 aurait mérité un peu plus d’attention au niveau des radians. Comme la plupart des antennes verticales pour station fixe, cette antenne est taillée en 5/8ème d’onde, une configuration qui lui confère un angle de tir à raz de l’horizon, excellent pour le DX. Comme son nom l’indique, la Sirio 827 possède 8 radians. Ils sont fabriqués en aluminium, malheureusement creux… Une self en cuivre de grand diamètre assure la liaison entre le plan de sol et le radiateur vertical. Une protection en plastique aurait été bienvenue. L’alimentation s’effectue par la self, un système baptisé « alimentation dérivée » selon la terminologie employée par Sirio.
La bande passante est de 2,5 MHz, spectre qui peut être exploité sur 3 MHz de bande, entre 26 et 30 MHz. Cette couverture de spectre est assurée par le gros diamètre du fouet. Celui-ci est en aluminium enrichi de magnésium (alliage) afin d’assurer une meilleure conductibilité. Ses 6.85 mètres de longueur en font une antenne assez imposante. Et pour cela les cibistes « urbains » éprouveront certainement quelques difficultés à l’ériger tout comme la Vector 4000.
Côté performances, les internautes et moi même l’apprécions beaucoup. Les 3,5 dBi de gain annoncés sont très pratiques pour amplifier les signaux faibles et encore davantage pour chasser les DX lointains ! En local, elle pourra se montrer décevante, car bien que son gain soit correct son angle de tir ne favorise pas ce type de contact. Elle peut être soit un peu bruyante ou alors très silencieuse en réception en fonction de l’environnement dans lequel elle est installée. Enfin, si la robustesse fait partie de vos critères de choix, ce dernier devrait vous orienter vers la Sirio 827 ou son équivalent modernisé chez Grazioli.
AVIS
Dans un environnement topologique favorable la réception de la S827 à longue distance était (est) excellente mais moins bonne à courte distance car taillée pour le DX, bien que cet avis ne soit pas partagé par tous. Elle est parfois jugée légèrement sensible aux QRM (selon certains) et aussi (je ne partage pas cette avis) un peu longue, mais surtout trop rigide. Sa robustesse à été améliorée il y a quelques temps. Aujourd’hui, c’est l’une des plus belles et plus robustes du marché avec les nouvelles antennes Grazioli que je recommande sans hésiter. Les radians creux fixés avec des vis ont tendance à se cisailler sous les effets du vent. Une remarque identique était formulée à l’égard de la fixation des 3ème et 4ème brins. Mais avec de l’expérience dans ce domaine et un peu de bricolage adapté ce sera très vite et définitivement réglé et vous obtiendrez une antenne presque parfaite et très performante en zone de plaine ou peu vallonnée.
Si cette antenne vous intéresse regardez cette vidéo (2022) et vous comprendrez pourquoi j’aime beaucoup cette antenne.
FICHE TECHNIQUE
- Nom : Sirio
- Modèle : 827
- Type : 5/8ème verticale. En aluminium
- Gain annoncé : 3.5 dBi
- Puissance admissible : 2 500 W
- Dimensions : 6.85 mètres
- Bande passante : 2.5 MHz
- Nombre de radians : 8
Solarcon A 99
En voilà une qui n’a plus à faire ses preuves. La réputée Antron A99 était commercialisée en France sous divers noms. La fabrication des différents modèles existants était assurée par la même société, implantée dans l’état de l’Ohio, aux États-Unis. Bref, l’A99 était une antenne de type J, une J-Pole comme la Vector 4000 mais en fibre de verre. Il s’agissait en fait d’une antenne demi-onde surmontée d’une quart d’onde. L’antenne fonctionnait mieux avec ses radians mais il faut croire que ceux-ci ne étaient pas obligatoires. Blanche comme une BlackPirate ou une antenne marine et souple comme un fouet de ML-145, cet aérien aux caractéristiques alléchantes (mais un peu exagérées…) était bâtie pour résister à tous les temps.
D’emblée, on était surpris de voir figurer sur la notice l’énorme gain de 9.9 dBi. Certes, la configuration en « J », en somme deux antennes en phase, offre un gain très élevé, mais dans un labo, en espace libre et dans des conditions parfaites de rayonnement. Ce qui n’est pas le cas dans votre jardin ou sur votre toit. L’A99 mesurait environ 5,50 mètres de haut en trois section de 1.80 M et 4 radians inclinés à 120°.
L’antenne encore populaire de nos jours, tout droit débarquée des États-Unis. Elle équipait de nombreuses stations si l’on en juge par le nombre important d’avis sur Internet et en QSO. Quant à moi, cette antenne était en 3eme place sur mon podium des antennes verticales. Fabriqué en fibre de verre épais. Elle s’assemblait à l’aide d’un pas de vis profond et de grand diamètre, assurant la solidité de l’aérien face aux grands vents. Des rondelles en acier venaient s’intercaler entre chaque élément, au niveau des joints. Faites attention, avec certains modèles. ces rondelles avaient tendance à rouiller, notamment lorsqu’elles ont été rayées lors de l’assemblage, De plus, elles s’avéraient inutiles dans la majorité des cas. L’assemblage de l’antenne ne prenait que quelques minutes. Dans la partie inférieure, la base était recouverte d’un tube d’aluminium qui servait à fixer l’aérien sur un mât. Deux colliers en « U » étaient fournis à cet effet. On alimentait l’antenne par dessous, grâce à une prise SO-239, tout ce qu’il y a de plus classique.
Toutes les antennes A99 étaient préréglées. N’ayez pas d’inquiétude au niveau de la bande passante il y avait de la marge. Les radians permettaient d’augmenter les performance de l’A99. Leur installation était aussi simple que le reste. Ils se fixaient sur une bague d’aluminium perforée. Les radians étaient aussi en fibre de verre et de couleur blanche. L’A99 présentait un gain assez élevé. La différence avec une demi-onde ordinaire était flagrante. Le ROS en milieu de bande était de l’ordre de 1,2 :1 mais, comme l’indique le constructeur, tout dépend de la proximité d’objets métalliques. Les radioamateurs et les écouteurs étaient heureux d’apprendre que I’A99 fonctionnait très bien sur toutes les bandes amateurs de 7 à 30 MHZ, moyennant, bien entendu, une bonne boîte de couplage.
AVIS
Universelle, solide, résistante aux grands vents, simple car aucun réglage à faire et performante. Idéale pour ceux qui font à la fois de la CB et de l’écoute sur d’autres bandes (de 7 à 30 MHz) mais n’étant pas dans un endroit encaissé. Deux défauts apparaissaient avec cette antenne d’une part, le système de fixation au mât aurait pu être revu et corrigé car il s’avérait un peu « léger », d’autre part, les éléments métalliques situés à l’intérieur des tubes en fibre avaient tendance à vibrer lorsque l’antenne bougeait au gré des coups de vent. Ce n’était pas ce que l’on faisait de mieux pour dormir tranquillement. La réception était qualifiée de bonne, voire excellente avec cependant, quelques réserves par temps humide. Elle ne convenait pas aux endroits encaissés, elle devait être installée le plus haut possible dans un espace dégagé. Elle pouvait être assez « bruyante » à cause de sa sensibilité aux QRM mais ce n’est jamais que le revers de la médaille lorsqu’on possède une antenne performante.
FICHE TECHNIQUE
- Nom : ANTRON
- Modèle : A99
- Type : colinéaire verticale J-pole 1/2 + 1/4 d’onde
- Gain annoncé : 9.9 dBi
- Puissance admissible : 2000 W
- Dimensions : 5.88 mètres
- Bande passante : 4 MHz (7 à 30 Mhz)
- Nombre de radians : 4 à 120°
Sirtel S 2000 Turbo
Devenue une denrée rare ces dernières années, la Sirtel S 2000 Turbo était la grande sœur de la Sirtel 2000, la performance en plus. Il existait plusieurs modèles équivalents chez d’autres fabricants. Avec ses 20 radians et sa configuration électrique en 5/8ème d’onde, elle constituait l’une des antennes les plus performantes pour le 11 M. Difficile à trouver ! Avec ses 7 dBi de gain et son plan de sol amélioré elle se distinguait par ses 20 radians. Sa bande passante était de 4 MHz, elle supportait 2500 watts. Il existait un problème autour de la fixation des radians. Les vis étant trop courtes, les radians étaient mal maintenus. Elle était assez lourde et il valait mieux être deux pour l’ériger.
AVIS
Ses performances étaient très bonnes et allaient au-delà d’une 5/8ème standard aussi bien en RX qu’en TX tout en était dans la moyenne supérieure, bien au dessus de sa petite sœur la S 2000. Avec son angle de tir faible elle était douée pour le DX et son gain était appréciable en local. Sa résistance au vent était bonne mais limitée. Elle n’était pas aussi résistante au vent qu’une A99 par exemple et elle était assez sensible aux QRM selon le contexte.
FICHE TECHNIQUE
- Nom : SIRTEL
- Modèle : S 2000 Turbo
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 7 dBi
- Puissance admissible : 2500 W
- Dimensions : 6.20 mètres
- Bande passante : 4 MHz (7 à 30 Mhz)
- Nombre de radians : 20
Sirtel S 2000
Distribuée en France par Euro CB. La Sirtel S 2000 était incontestablement connue et répandue comme antenne pour stations fixes. Ses performances étaient bonnes. Avant tout bâtie pour le trafic longue distance, son gain de 5.5 dBi était assez élevé et sa bande passante de 1.5 MHz, plutôt confortable. Sa finition était aussi très belle et la majorité des avis jugeaient la robustesse de la S 2000 excellente. C’était une 5/8ème d’onde de 5.50 mètres avec 8 radiants de 97 cm en fibre de verre. Une self de grand diamètre, protégée des intempérie, qui permettait un accord parfait entre le fouet et le plan de sol artificiel.
AVIS
Je ne vous cacherais pas que je préfère sa grande sœur la turbo mais bon…. Pas grand chose à dire sur cet aérien. La Sirtel S 2000 était une antenne d’excellente qualité, robuste, avec une belle finition. Elle n’était pas ou peu sensible aux QRM grâce à sa boucle antistatique. Elle convenait à la fois aux débutants et aux DXeurs non confirmés. En tous les cas, elle était appréciée… Une antenne moyenne et abordable qui faisait le boulot.
FICHE TECHNIQUE
- Nom : SIRTEL
- Modèle : S 2000
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 5.5 dBi
- Puissance admissible : 2000 W
- Dimensions : 5.50 mètres
- Bande passante : 1.5 MHz
- Nombre de radians : 8
Sigma Mantova 8 turbo
Voici encore une excellente antenne avec une réputation qui n’était plus à faire. C’était une gagnante ! Grande sœur de la Mantova 5, distribuée elle aussi par CRT. Avec un gain élevé, 8 radians fabriqués en fibre de verre. Une self de grand diamètre assurait la liaison entre le plan de sol et le brin rayonnant vertical. Comme sa petite sœur, cette antenne avait une bande passante de 4 MHz ! Taillée en 5/8ème d’onde, une configuration qui lui conférait un angle de tir faible sur l’horizon, donc excellent pour le DX. La bande passante était de 2 MHz, comme sa petite sœur la Mantova 5. Cette couverture de spectre était assurée par le gros diamètre du radiateur. Celui-ci était en aluminium. L’élément le plus large mesure 45 mm de diamètre (à la base), le moins large mesure environ 14 mm. Ses 7 mètres de longueur en faisait une antenne assez imposante et pas facile de la relever tout seul. Côté performances pas de discussion, on avait affaire à une antenne haute performance ! Les 9 dBi de gain annoncés étaient très pratiques pour amplifier les signaux faibles et encore plus pratiques pour accrocher les DX lointains ! En revanche en local, elle pouvait se montrer décevante, car bien que son gain était assez important, son angle de tir ne favorisait pas ce type de liaison.
AVIS
II était indéniable qu’une grande antenne favorise mieux la réception. Cela était une fois de plus démontré à travers les appréciations des internautes, qui étaient unanimes pour louer les excellentes qualités de réception de la Mantova 8 turbo surtout en DX. Grâce à son gain de 9 dBi, son faible angle de tir elle était parfaite pour du DX. En revanche, elle apparaissait sensible aux QRM et démontrait par là même ses limites en matière de sélectivité. Pas recommandé pour du local. Cette antenne était robuste, assez rigide elle résistait bien aux grands vents. Cependant, elle manquait de finition au niveau des radians et des embouts de plastique. Elle aurait mérité un peu plus de protection au niveau des radians et de la self. Mais avec un peu de bricolage on s’approchera d’une antenne vraiment performante et durable. A part ces petits défauts et si la robustesse faisait partie de vos critères de choix, cette antenne était parfaite ! Même pas peur du vent, plus solide que moi tu meurs !
FICHE TECHNIQUE
- Nom : SIGMA
- Modèle :Mantova 8 Turbo
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 9 dBi
- Puissance admissible : 2000 W
- Dimensions : 7 mètres
- Bande passante : 4 MHz
- Nombre de radians : 8
ZX Yagi ZX-116
Le modèle ZX-1 16 était l’une des plus performantes antennes de la gamme ZX-Yagi. Les dimensions de cette six éléments étaient impressionnantes. Si la largeur du réflecteur, en l’occurrence l’élément (logiquement) le plus long, n’était pas extraordinaire, la longueur du boom l’était beaucoup plus. En effet, cela représente près de 11 mètres, soit une longueur d’onde complète. II va sans dire qu’il convenait de posséder énormément d’espace pour ériger pareille structure. La ZX-116, comme nous venons de le voir, comportait six éléments. Ceux-ci comprenaient un réflecteur à l’arrière, un dipôle rayonnant ainsi que quatre directeurs assurant une directivité plutôt pointue. Tous ces éléments étaient en aluminium. Le système d’alimentation par Gamma Match facilitait énormément les réglages et permettait d’éviter pas mal de pertes dues au système d’alimentation plus classiques. Polarisation horizontale. La réjection sur les cotés semblait bon avec + de 21 dB. Le gain était d’environ 12.5 dBd. La bande passante était de 1500 KHz. N’oublions pas la puissance admissible de la ZX-116 qui était de l’ordre de 3000 watts P.E.P. (1500 watts AM/CW), limite dans laquelle vous aviez déjà de quoi bien travailler, tout en vous rappelant que de pareilles puissances sont interdites en France.
AVIS
La structure de l’ensemble s’avérait très solide, si ces mots ne vous suffisent pas, sachez simplement que les antennes ZX Yagi étaient garanties pendant cinq ans. C’était plutôt rare dans le domaine de la CB… Le boom et les éléments étaient de gros diamètre et toutes les pièces métalliques étaient anodisées. On regrettera simplement qu’un câble de soutient n’ait pas été prévu pour empêcher le boom de fléchir. Bien suivre les indications de la notice. Celle-ci était bien rédigée et facilitait le montage. Aucun problème particulier n’était à signaler à ce niveau. faciles, à tel point qu’un débutant pouvait la monter et la régler sans pb. Pour obtenir un rendement optimal, il fallait l’installer le plus haut possible par exemple sur un pylône triangulaire. L’investissement était coûteux, mais lorsqu’on achète une Yagi à six éléments, généralement on sait ce que l’on veut ! La directivité était très pointue, ce qui obligeait également l’utilisateur à posséder une carte azimutale bien détaillée et un rotor. Et malgré la longueur d’onde, en l’occurrence 11 mètres, cette antenne supportait assez mal les décalages de plus de 10° ou 15°
En résumé ce genre d’antenne était réservée aux fanatiques du DX très haute performance. Son installation et son utilisation avaient un coût significatif. Mais croyez moi ce genre de directive vous ouvre de nouveaux horizons radio totalement inaccessibles avec une verticale et dans un confort d’écoute et d’émission du plus haut niveau. Comme avec les Delta-Loop et autres Cubical-Quad vous entrez là dans un autre monde radio !
FICHE TECHNIQUE
- Nom : ZX YAGI
- Modèle :ZX 116
- Type : Directive – Polarisation horizontale
- Gain annoncé : 12.5 dBd
- Puissance admissible : 3000 W P.E.P
- Dimensions : 11 mètres
- Bande passante : 1500 KHz
- Nombre de radians : 6
Agrimpex Delta Loop
Aucune contestation possible, la Delta-Loop est la meilleure antenne de toutes celles présentées dans cette compilation ! (avec la Vector 4000 et la Sirio 827 pour les verticales)
Ses quatre éléments offraient beaucoup de gain, un rapport avant/arrière impressionnant, une atténuation latérale important. Bref, meilleure antenne que celle-ci n’était pas facile a trouver… Comme sa sœur de forme carrée Cubical-Quad, la Delta-Loop était une antenne onde-entière. Leurs propriétés électriques étaient presque identiques, d’où des caractéristiques similaires ne variant que selon les marques. Chez Agrimpex, on fabriquait des antennes taillées dans du granit ! Les éléments étaient plutôt épais et très bien finis. Un vrai travail de pro. Autre détail important, la notice de montage était très bien rédigée et illustrée, ce qui facilitait l’assemblage des différentes pièces constituant le puzzle. Enfin, il était inutile de parler des performances de cette merveille, car vous l’aurez deviné, elles étaient au top !
Les caractéristiques en matière de réception étaient sans surprise. De toute évidence, cette antenne, taillée pour le DX, se comportait mieux envers les signaux venus des quatre coins de la planète que ceux produits localement. De plus, notons que le rapport latéral offrait une grande atténuation, ce qui obligeait inévitablement à suivre les mobiles pour se retrouver dans la meilleure configuration de réception. Sa sensibilité aux QRM était parfois importante, tout dépendait du contexte. Il fallait aussi veiller à ne pas s’équiper de ce type d’aérien si l’on résidait dans un environnement fortement perturbé.
Fatalement, compte tenu de l’envergure monstrueuse et de la conception même de cette antenne, la prise au vent était importante. Là encore, il convenait de ne pas l’installer trop haut dans les régions fortement ventées et d’haubaner au mieux. Contrairement aux idées reçues. l’installation et le réglage étaient faciles. La notice était claire et les matériaux utilisés étaient de bonne qualité. Elle a été conçue en prenant en compte les phénomènes atmosphériques et la facilité d’assemblage pour les utilisateurs non expérimentés.
Tous les commentaires que j’ai pu lire ne tarissent pas de compliments à l’égard de cette Delta-Loop, louant tout particulièrement sa robustesse et sa finition. Sa solidité face aux outrages du temps était prouvée par neuf années de bons et loyaux services dans la station d’un OM, sans pour autant avoir pris une ride.
AVIS
En gros in n’y a pas beaucoup mieux ! Recommandée pour les passionnés de contacts à longue distance ne bénéficiant pas d’une situation dégagée mais sans contrainte d’espace. Les performances étaient à la hauteur de son prix qui restait très élevé sauf à la construire soi-même. Robuste, ultra performante, facile d’utilisation, résistante aux vents moyens, elle savait se faire entendre à très longue distance, s’affranchissant naturellement des latitudes et longitudes habituelles en 11M. Le tout dans un confort d’écoute et d’émission inégalé. Incontestablement, nous avons là une des meilleures, si ce n’est la meilleure des antennes pour DXeurs très exigeants… et fortunés… Pas conseillé en milieu très venteux.
FICHE TECHNIQUE
- Nom : AGRIMPEX
- Modèle :Delta-loop
- Type : Directive – Polarisation horizontale
- Gain annoncé : 14.1 dBd
- Puissance admissible : 2000 W P.E.P
- Dimensions : 7.30 mètres
- Bande passante : 2000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 4
Sirio SY 27-4
La Sirio 27-4 avec une taille d’une Yagi à quatre éléments avait toujours tendance à impressionner. Néanmoins, une fois en l’air, ce genre d’aérien n’était pas plus choquant qu’une parabole de télévision. (enfin sans trop regarder). La SY27-4, comme son nom l’indique, comportait quatre éléments. Cela lui conférait une directivité pointue (mais pas trop) et un grand gain. Son système d’alimentation, un gamma match, permettait de limiter les pertes d’un système d’alimentation plus classique, et par là même, facilitait son réglage. Le boom était composé de deux tubes d’aluminium emboîtables. Son diamètre dépassait les 3 cm. Quant à son épaisseur, elle était suffisante pour résister au vent, mais il fallait faire très attention lors du montage de l’antenne, car l’aluminium n’est pas compatible avec les chocs ! Une plaque d’acier galvanisée venait fortifier la jointure des deux éléments du boom. Elle permettait également la fixation de l’antenne sur un mât, moyennant deux colliers. Lors de l’assemblage des éléments, il suffisait de regrouper toutes les pièces par paires. Une fois assemblés, elles se fixaient sur le boom au moyen des vis BTR fournies. A ce niveau, on regrettera que le constructeur n’ait pas fourni quelques vis supplémentaires, au cas où… Une clef à six pans était également nécessaire afin de fixer les différents éléments. La production de la série « SY27 » a été lancée en 1994. Parmi les trois modèles figurant au catalogue, la 4 éléments était de loin la plus performante. Très bien conçue, ses performances savaient satisfaire les DXeurs les plus ardus.
La dernière tâche à effectuer, avant l’installation définitive de l’antenne, consistait à mettre en place le gamma match. Ce dernier était fixé dune part, sur le boom (au niveau de la prise d’alimentation) et d’autre part sur un côté du radiateur. Les réglages de la SY27-4 s’avéraient plutôt faciles. II n’y avait qu’un seul petit tube à faire glisser, au niveau du gamma match. Le principe était moins fastidieux qu’avec un système à dipôle coulissant, plus rapide, sans compter le petit décibel gagné en comparaison des deux systèmes. C’était toujours appréciable. La bande passante de l’antenne étant large, on pouvait procéder à un réglage grossier avec l’antenne placée au sol. Car, une fois perchée en haut du mât, il ne restait plus grand chose à faire pour peaufiner ses réglages sauf à la redescendre…
La SY27-4 pouvait être polarisée horizontalement ou verticalement mais la meilleure solution pour le DX restait la polarisation horizontale, d’autant qu’en polarisation verticale, des interactions étaient possibles entre le mât (s’il était métallique) et l’antenne. Côté performances, la réjection sur les côtés était bonne (16 dB) mais cela ne semblait pas avoir satisfaisait tous les possesseurs de cette antenne. Le gain de 7,5 dBd annoncé était honnête tandis que la bande passante de 2 MHz était très appréciable. J’ai noté la facilité d’assemblage, la clarté de la notice (en français I), les réglages simples et les performances de l’antenne d’une manière générale. Au chapitre des regrets, le faible diamètre des éléments parasites aura été le seul point négatifs dans les commentaires que j’ai vu.
AVIS
La SY27-4 pouvait être polarisée horizontalement ou verticalement, elle était peu sensible aux bruits, avec un gain de 7.5 dB et un rapport AV/AR de 20 dB elle savait se faire entendre à longue distance. Sa large bande passante lui permettait un confort d’utilisation. En matière de solidité, elle était robuste, elle résistait bien aux vents forts cependant comme sur toute antenne placée en hauteur un haubanage était recommandé. En résumé une antenne directive, robuste aux excellentes performances à un prix raisonnable. Que du bonheur pour les DXeurs qui ne voulaient pas vendre un rein pour faire de la radio longue distance dans de bonnes conditions.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : SIRIO
- Modèle :SY27-4
- Type : Directive – Polarisation horizontale ou verticale
- Gain annoncé : 7.5 dBd
- Rapport avant arrière : 20 dB
- Puissance admissible : 1000 W P.E.P
- Dimensions : 5.74 x 4.02 mètres
- Bande passante : 2000 KHz
- Nombre de radians : 0
President Bazooka
Faisant partie de la catégorie « antennes de balcon » (normalement interdites en France), la President Bazooka mesure à peine 93 centimètres de long. L’antenne était munie d’un support de fixation en acier. Elle était livrée avec tout le nécessaire de fixation, visserie et colliers inclus. On l’installe en quelques instants et une simple clef suffit. Le seul point noir se situe au niveau des réglages. En effet, aucun système de réglage n’était prévu sur l’antenne elle même. Il faut jouer sur la longueur du câble coaxial pour obtenir un ROS le plus faible possible. A titre d’information, les longueurs de câble préconisées par President étaient 2.75 m, 5.5 m, 8.5 m, etc, soit des multiples d’un quart d’onde. Hormis ce détail, sa bande passante couvre largement les canaux dits ‘normaux » mais cette antenne ne présente aucun gain.
La President Bazooka offre une bonne réception en local au détriment des liaisons longue distance. Sa longueur était appréciée de tous ceux qui n’étaient pas arrivés à convaincre I’YL qu’une antenne plus grande serait bien plus efficace, ou encore, ceux qui habitaient près d’un voisin grincheux. Assez bizarrement si la robustesse était bonne, la finition était qualifiée de passable. Le QRM semblait aussi agir sur cette petite antenne, ce qui était normal puisque la majorité des utilisateurs habitaient en zone urbaine (pollution électromagnétique). Du côté de l’installation pas de difficultés particulières. En revanche. le réglage n’était pas aisé à cause du système proposé.
Côté performances, la Bazooka se comporte à merveille sur 40 canaux. Ne tentez surtout pas d’émettre au-delà, car non seulement, c’était interdit mais de plus, il faudrait rallonger ou raccourcir le câble coaxial. Bande passante réduite oblige. Dans l’ensemble, les performances de l’antenne étaient correctes. Elle fonctionne raisonnablement en émission, plutôt bien en réception. En résumé, même si les performances de la Bazooka étaient moyennes, elle séduisait par sa taille réduite et sa discrétion. Compte tenu de ses caractéristiques son rendement était plutôt bon…
AVIS
Sa petite taille était idéale sur le plan de la discrétion. La Bazooka était recommandée en ville, sans pour autant être autorisée sur les balcons, telle était la loi que nul n’était censé ignorer. Son angle de tir élevé assure d’excellentes performances en Ville. Elle était taillée pour ça, pas pour le DX. Donc si pas de place et QSO locaux alors Bazooka ok. CQFD :)
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : PRESIDENT
- Modèle : Bazooka
- Type : 1/2 onde verticale
- Gain annoncé : 0 dBd
- Puissance admissible : 500 W P.E.P
- Dimensions : 0.93 mètres
- Bande passante : 450 KHz
- Nombre de radians : 0
Lemm Super 16
Du haut de ses 8 mètres, la LEMM super 16 avait fière allure. Comme son nom l’indique, elle comportait 16 radians qui lui assuraient un gain confortable. Son principal défaut était la finition médiocre, source de petits problèmes chez certains utilisateurs. Éléments télescopiques étaient attrayant pour les amateurs d’expéditions en portable. Un système à vis aurait été préférable pour les installations permanentes. Les 16 radians horizontaux manquaient d’épaisseur et étaient fixés de manière peu solide.
Malgré des caractéristiques alléchantes annoncées par le constructeur, cette antenne n’était pas ce que l’on faisait de mieux. Le gain et la puissance admissible étaient exagérés, sa finition était moyenne et posait certains problèmes d’après mes lectures sur Internet. En y regardant de plus près, cette antenne était finalement une 5/8ème comme une autre en moins bien. Sachez, en effet, qu’une 5/8ème n’était autre qu’une 3/4 d’onde alimentée au tiers. Déjà, voilà un argument de poids pour avoir moins de gain. L’excellent plan de sol assurait néanmoins un bon rendement à l’antenne. Le réglage n’était certes pas évident à réaliser, mais au moins, les performances de l’antenne valaient bien quelques heures passées à peaufiner les minutieux et difficiles réglages. On dira donc que la Super 16 était à réservée aux DXeurs avertis. Vu le diamètre du brin rayonnant, la bande passante ne pouvait être que très large. Le constructeur annonce 2 MHz de couverture, les essais ont démontré que la bande était plus large qu’annoncé. Le système de serrage des éléments télescopiques était intéressant pour les expéditions.
AVIS
La réception était apparemment meilleure en local qu’à longue distance. Sensible aux QRM, cette antenne était donc à déconseiller aux stations résidant au cœur des villes. De toute façon la taille de cette aérien ne se prête guère aux environnements urbain. Ses dimensions étaient jugées excessives par la majorité des utilisateurs, même si la souplesse du brin lui permettait de résister correctement aux grands vents. Du côté de la robustesse, il était à déplorer la chute des radians ! Rien de moins…Le serrage des brins entre eux laissait également à désirer. Nombreux étaient les utilisateurs qui ont été obligés de percer et de maintenir les divers éléments à l’aide de vis. L’installation n’était pas évidente, compte-tenu de l’envergure de l’antenne (8 mètres) et de son poids de 7,5 Kg. Des problèmes d’étanchéité étaient également apparus sur quelques antennes. Le réglage du TOS se heurtait aussi à quelques difficultés dues essentiellement et une fois encore aux dimensions de cette antenne. En fait, vous deviez sûrement recruter les amis pour aider à l’installation de cet aérien ! Ce n’était pas la meilleure antenne qui existait principalement en matière de solidité et de finitions mais malgré tout les performances étaient jugées excellentes à en croire les DXeurs de la Super 16.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : LEMM
- Modèle : Super 16
- Type : 3/4 d’onde verticale
- Gain annoncé : 9 dBd annoncés…
- Puissance admissible : 3000 W P.E.P
- Dimensions : 08 mètres
- Bande passante : 2000 KHz
- Nombre de radians : 16
Sirtel Mini Beam 27A
Mini Beam était la seule directive du marché à offrir autant de bonnes performances pour une taille aussi réduite ! Elle vous donnait beaucoup directivité tout en étant discrète. La Sirtel Mini Beam comportait 3 éléments, dont un radiateur alimenté directement par le câble coaxial (via un connecteur SO-239), un réflecteur légèrement plus grand, un directeur légèrement plus petit. Ces trois éléments étaient montés sur un boom de 2,82 mètres de long et comportaient tous des selfs de raccourcissement. Le réflecteur ne mesurait que 3.83 mètres de long.
La bande passante de la Sirtel Mini Beam était de 1000 kHz. Sa puissance admissible de 300 watts P.E.P était amplement suffisante. La polarisation était horizontale, la polarisation verticale étant fortement déconseillée. Le réglage était des plus simples, puisque la Mini Beam était préréglée en usine. Vous vous en doutez, un rotor de 50 kg suffisait amplement pour tourner la Sirtel Mini Beam dans toutes les directions. Les performances de cette directive étaient des plus honorables. Cette petite antenne offrait à la fois du gain et de la directivité. Elle offrait déjà beaucoup avec ses 8 dBi (c’était appréciable), d’autant que toutes les « vitamines » étaient concentrées dans une seule et même direction. L’atténuation sur les côtés était bonne comparée à celle d’autres directives de taille équivalente Il faut, cependant, installer la Mini Beam au moins à une 1/2 longueur d’onde au-dessus du sol afin qu’elle reste efficace. En-dessous de cette limite, elle perdait de la directivité. Pour conclure, la Sirtel Mini Beam était appréciée par de nombreux DXeurs et faisait l’unanimité en matière d’antennes mécaniquement réduites.
AVIS
La qualité de la réception en polarisation horizontale était jugée très bonne pour les stations locales mais passable à longue distance. Simplicité de montage, simplicité des réglages, discrétion absolue avec des performances très honorables compte tenu de sa taille réduite. Une directive discrète qui faisait le job sans bling bling, propre et assez robuste.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : SIRTEL
- Modèle : Mini Beam
- Type : Directive
- Gain annoncé : 8 dBi
- Puissance admissible : 300 W P.E.P
- Dimensions : 3.83 x 2.82 mètres
- Bande passante : 1000 KHz
- Nombre de radians : 3
Agrimpex Yagi 3 éléments
La Yagi Agrimpex à trois éléments était assez répandue dans les antennes directives de l’époque. Son rendement était généralement très intéressant. Ce modèle Agrimpex était le plus robuste de tous les modèles 27 MHz qui existaient. En effet, ses éléments et son boom étaient les plus épais et n’ont rien de comparables avec les antennes CB que l’on trouvait sur le marché. Aujourd’hui c’est un peu différent. Certaines marques proposaient des modèles pas très robustes mais rassurez-vous on trouve encore aujourd’hui des modèles de très mauvaises qualités, notamment en provenance de Chine mais pas que…
Côté performances, son gain avoisinait allégrement les 8 dBd, l’important diamètre des éléments assurait quelque 2,5 MHz de bande passante. L’antenne était alimentée par un gamma match du même type de celui que l’on trouve sur la Lemm DA, par exemple. Le boom mesure environ 2,40 mètres, le réflecteur mesure 5,74 mètres, l’élément le plus court (le directeur) en mesurait 5.20 mètres. Cet ensemble ne pesait pas plus de 3,3 kg. C’était donc très léger. Une antenne assez robuste avec sa finition d’une excellente qualité, et surtout, des performances en DX. Incontestablement, cet aérien était un des meilleurs Yagi à trois éléments.
AVIS
Qu’on se le dise, la reine du DX ne crée pas la surprise en matière de réception, privilégiant la longue distance au détriment du local, Du reste, sa vocation n’était pas le « papotage » local. Peu sensible aux QRM, preuve de la bonne ‘sélectivité » de cette antenne conçue avec un soin tout particulier. La prise au vent semblait relativement bonne, compte tenu de l’envergure, la souplesse des brins lui conférait une réelle tenue au vent, même lors des crises de forts vents !
La notice était détaillée et agréablement illustrée, de sorte que le montage de cet aérien n’était affecté en rien. Le réglage s’effectuait sans problèmes, là encore, la notice y était pour beaucoup. Notons cependant un petit bémol étonnamment lié à la robustesse d’après quelques utilisateurs en bord de mer. En revanche, la qualité de la finition et les performances étaient reconnue par tous.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : AGRIMPEX
- Modèle : Yagi 3
- Type : Directive horizontale
- Gain annoncé : 8 dBd
- Puissance admissible : 1000 W P.E.P
- Dimensions : 5.74 x 2.40 mètres
- Bande passante : 2500 KHz
- Nombre de radians : 3
Lemm D4
Les dimensions d’une Yagi à quatre éléments étaient souvent très impressionnantes. Cependant, ce genre d’antenne, une fois en l’air, n’était pas plus indiscrète qu’un pylône de radiotéléphone professionnel. Certes, ça reste assez voyant quand même… Ces éléments lui conféraient une directivité relativement pointue ainsi qu’un gain très élevé de 11 dBd, ce qui n’était pas rien. Son système d’alimentation particulier n’était pas ce que l’on faisait de mieux et les réglages ne étaient pas très faciles. Le boom était composé de deux tubes d’aluminium emboîtables. Son diamètre dépassait largement les 3 cm. Quant à son épaisseur, elle s’avérait suffisante dans la majorité des cas, mais gare aux zones côtières où le vent souffle parfois très fort ! Certains utilisateurs ont eu des surprises… Une plaque d’acier venait fortifier la jointure des deux tubes constituant le boom. Elle assurait aussi la fixation de l’antenne sur un mât moyennant une paire de colliers. La dernière tâche à réaliser avant la mise en place définitive de l’aérien, consistait à fixer le gamma match. Ce dernier était fixé d’une part, sur le boom (il n’y a pas de connecteur d’alimentation) et d’autre part sur les deux côtés du dipôle. Les réglages de la Lemm D4 s’avéraient fastidieux pour les débutants car il fallait faire coulisser les deux extrémités du radiateur pour obtenir un rendement optimal. Les deux côtés du radiateur doivaient présenter la même longueur. La bande passante de l’antenne étant très large (4 MHz environ), on pouvait procéder à un réglage grossier avec l’antenne placée au sol.
AVIS
Les personnes ont apprécié la simplicité de l’assemblage, la clarté de la notice (in French) et les performances de l’antenne de manière générale. Silencieuse, robuste mais une antenne volumineuse sensible aux forts vents. Elle pêchait par sa finition qui laissait à désirer. La Lemm D4 pouvait être polarisée horizontalement ou verticalement mais la meilleure solution pour les QSO à longue distance est la polarisation horizontale. D’autant qu’en polarisation verticale, des interactions étaient possibles entre l’antenne et le mât si ce dernier était métallique. Côté performances, la réjection sur les cotés semblait excellente (+18 dB) mais cela ne semble pas avoir satisfaisait tous les possesseurs de cette antenne, allez savoir pourquoi…. Le gain de 11 dBd annoncé était légèrement exagéré, tandis que la bande passante de 4 MHz était plus qu’appréciable. Une grande antenne. Y’a mieux mais y’a aussi moins bien comme dirait l’autre…
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : LEMM
- Modèle : D4
- Type : Directive horizontale
- Gain annoncé : 11 dBd
- Puissance admissible : 1200 W P.E.P
- Dimensions : 6.20 x 4.00 mètres
- Bande passante : 4000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 4
Tagra BT-122 Cubical-Quad
The monster !
Avec la Delta-Loop, la Cubical-Quad était un monstre à tous les niveaux ! C’était l’une des antennes les plus « performantes » que l’on n’ait jamais mise au point. Gain élevé, directivité pointue, rapport avant/arrière important, étaient les principales qualités de la Cubical-Quad. La Tagra BT- 122, déjà ancienne, faisait partie de cette catégorie d’aériens. Passons aux choses sérieuses à présent.
Cubical-Quad ou pas, les qualités énoncées précédemment ne peuvent être obtenues qu’au détriment d’un volume important. En effet, les dimensions de la bête étaient du genre à effrayer un technicien TDF… Vous voulez connaître ses mensurations ? Lisez bien : 1,45 mètres de long (Ça, c’est rien), 4,12 mètres de large sur autant de haut ! La Tagra BT-122 n’était pas faite pour toutes les situations… Mais pourquoi donc de telles dimensions ? L’explication était simple. Une Cubical-Quad, comme la Delta-Loop, était une antenne onde-entière. C’était-à-dire que dans notre cas, celui de 11 M en l’occurrence, la longueur d’onde était d’environ 11 mètres. La BT-122 étant constitué de 2 cadres, leur périmètre mesurait donc près de 11 mètres !
Avec un gain aussi important l’ampli devient inutile. L’un des deux cadres était plus petit que l’autre. C’était le radiateur (ou « driven element » en anglais). C’était cet élément qui était alimenté par le coaxial 50 ohms, au moyen d’un système de couplage propre à la Cubical-Quad. L’autre élément, le plus grand était le réflecteur. C’était grâce à ce dernier que l’on obtenait ce gain de 11 dBd avec si peu d’éléments. La BT-122 pouvait être polarisée horizontalement ou verticalement à l’aide d’un commutateur livré avec, suivant son point d’alimentation. La partie rayonnante était en fils de cuivre émaillé.
Elle possédait à l’origine un commutateur à 2 positions permettant de sélectionner la polarisation. Bien sûr cela implique une deuxième descente coaxiale. Il était recommandé d’installer un rotor (moteur) et un pylône conséquents. Cet imposant machin pèse bien quelques kilos de trop et doit être placé suffisamment haut afin qu’il puisse « pomper » correctement. Cela impliquait obligatoirement l’achat d’un mât solide (ou d’un pylône solidement haubané) et d’un rotor capable de tourner cette masse d’aluminium tous azimuts. Un modèle 400 kg semblait un minimum. Et ne vous y trompez pas, la Tagra BT-122 a l’air petite en image, mais pour bien se rendre compte de la taille du monstre, il faut se mettre à côté… ou plutôt dedans ! A cela, rajoutez un troisième câble, électrique cette fois pour alimenter et commander le rotor. Ah, à propos, il était préférable d’utiliser une cage pour le rotor… Cela favorisait la stabilité de l’antenne et permettra au rotor de souffler de temps à autre.
Les performances de la BT-122 n’étaient plus à prouver. Une fois encore le gain était tellement important que cette deux éléments « bat » largement, en termes de rendement, une Yagi comportant quatre, voire même cinq éléments !
La réception était excellente. Avec la possibilité de changer de polarisation, c’était idéal pour utiliser la BT- 122 en local et en DX. Silencieuse, grâce à son rapport avant/arrière, elle ne « ramassait » pas toutes sortes de parasites comme le ferait une verticale omnidirectionnelle. En émission, il fallait comparer la BT-122 à une autre antenne moins performante pour se rendre compte de son efficacité. Elle était tout simplement au top ! Et même si le nombre de tâches solaires était au plus bas, une antenne comme celle-ci remplacait aisément une petite partie de cette lacune momentanée. Même avec peu de propag il était encore possible de faire des QSO… Elle ferait des heureux encore aujourd’hui.
AVIS
Comme je l’ai déjà dit c’était un monstre autant en terme de performance que de taille. Cette antenne tenait le haut du podium au niveau de la réception. Son installation ne semblait pas poser de grosses difficultés, ce qui était en revanche, loin d’être le cas au niveau des réglages. Prévoyez simplement quelques paires de bras supplémentaires et appareils de mesures en tous genres. Armez-vous de patience ! Elle était assez peu sensible aux QRM, logique, vu le rapport avant/arrière de la BT-122. Son encombrement posait des problèmes de prise au vent, ce qui était aussi compréhensible. Ses excellentes performances font l’unanimité ! Le contraire serait difficile à envisager… Quand au marché de l’occasion, il était bien rare que les heureux propriétaires d’une BT-122 veuillent bien s’en séparer. Tagra était une marque espagnole, vous comprenez maintenant pourquoi nos amis espagnols passaient (et passent encore) si fort chez nous, ils en ont tous !
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : TAGRA
- Modèle : BT-122
- Type : Cubical-Quad
- Gain annoncé : 11 dBd
- Puissance admissible : 1000 W P.E.P
- Dimensions : 1.45 x 4.12 mètres
- Bande passante : 1000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 2
Tagra F III
Pour certains, cette antenne ne représentait qu’une 5/8ème parmi tant d’autres. Pour les plus anciens, la Tagra F-lll était l’une des antennes les plus performantes du marché. Elle n’a jamais failli à son devoir… Comme son nom l’indique, elle comportait trois radians faisant office de plan de sol artificiel. Taillée en 5/8ème d’onde, son gain avoisinait les 4 dBi (vous remarquerez que Tagra annonçait un gain réel…) et son angle de tir relativement faible lui conférait des performances optimales en DX. A en croire les avis, sa robustesse n’était plus à prouver, certains l’on utilisée pendant plus de dix ans sans jamais avoir eu à s’en plaindre. Le montage de l’aérien s’avérait relativement simple. Des vis étaient employées pour la fixation des brins télescopiques, les radians étaient solidement attachés à la self, bref, c’était du costaud.
Vu le diamètre du brin rayonnant, la bande passante ne pouvait être que très large. Le constructeur annonçait environ 4 MHz de spectre entre 26 et 30 MHz. Voilà de quoi satisfaire les DXeurs de tous poils. Le brin vertical était en aluminium, comme les trois radians horizontaux. Dans l’ensemble, cette antenne aux performances honorables fonctionnait très bien tant en émission qu’en réception. Les 3 radians horizontaux étaient de courte taille et ne risquaient donc pas de casser face aux grands vents. Ils assuraient également le gain important de l’antenne et un bon plan de sol artificiel.
AVIS
Les qualités de cette antenne, sur le plan de la réception à longues et courtes distances restaient excellentes dans l’ensemble. Elle ne semblait pas affectée par les interférences de toutes sortes. La souplesse du brin rayonnant, sa longueur, sa robustesse et sa finition étaient très appréciées par l’ensemble des utilisateurs. Certains allaient même jusqu’à la qualifier de « professionnels ! L’installation et les réglages étaient aisés et ne souffraient d’aucune difficulté. Elle résistait bien aux vents forts. Tous les avis ont loué les qualités de cette antenne.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : TAGRA
- Modèle : F3
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 3.5 dBi
- Puissance admissible : 2000 W P.E.P
- Dimensions : 6.30 mètres
- Bande passante : 4000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 3
Sigma Mantova 5
Sigma Mantova 5 (et 8) était à l’époque importée en France par CRT et présentait des caractéristiques attrayantes. Le gain et la puissance étaient à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre d’une antenne comme celle-ci. Belle finition et dans l’ensemble, la Mantova 5 ne posait aucun problème particulier d’après les avis sur Internet. Cette antenne était taillée en 5/8ème d’onde avec 2 MHz (confirmé) de bande passante. Elle était dotée de 5 radians horizontaux en fibre de verre, ceux-ci étaient surmontés d’une self de grand diamètre mais il manquait une protection. Elle s’installait directement dans le mât sans les brides usuelles.Une configuration aujourd’hui assez courante.
AVIS
Un sans faute même si à choisir je préfère sa grande sœur la 8 turbo.! Simple, pas trop discrète mais c’était le prix de l’efficacité. Voilà assurément une antenne qui a faisait fureur auprès des DXeurs. Selon l’avis général, la Mantova 5 aurait mérité une meilleure protection au niveau de la self. L’installation ne posait aucun problème, malgré une notice en italien. A ce propos. il était grand temps que les fabricants, ou même les importateurs, se décident à traduire les notices… et pas n’importe comment ! Le ROS était facilement réglable. Cette antenne était recommandée aux débutants.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : SIGMA
- Modèle : Mantova 5
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 7.5 dBi
- Puissance admissible : 2000 W P.E.P
- Dimensions : 7.0 mètres
- Bande passante : 2000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 5
CTE M 400 Skylab
Derrière ce nom ne se cachait pas une nouvelle mission de la NASA mais bien une antenne CB taillée en demi-onde. Compacte, elle savait se faire discrète mais n’en demeurait pas moins performante. N’empêche qu’elle ressemblait à une carcasse de capsule spatiale… Certains la possédaient en demi-onde, baptisée Skylab, d’autres version en quart d’onde, baptisée Starduster 27. Quel que soit le modèle, les deux aériens se ressemblaient (à part la taille) et offraient des performances similaires. Sa forme peu habituelle permettait de la dissimuler facilement. On était loin de se douter qu’il s’agissait d’une antenne CB ! Elle était constituée d’un brin vertical rayonnant, muni en son centre d’une capacité à trois tiges placées à l’horizontale. A la base, trois radians inclinés à 120° descendaient vers le sol. Ils étaient fixés au moyen de tiges métalliques, isolés du mât et des radians eux-mêmes. Le câble coaxial devait passer à l’intérieur du mât afin que la prise PL puisse atteindre l’embase de la Skylab. Ce n’était pas très pratique avouaient certains utilisateurs, mais tout dépendait de la façon dont on avait installé l’aérien.
Les caractéristiques de la Skylab étaient des plus honorables. Du haut de ses 5,50 mètres, elle offrait quelque 7 dBi de gain, une bande passante de l’ordre de 1 MHz (suffisant) ainsi qu’une puissance admissible d’environ 1 kW. Le lobe de rayonnement devait être assez bizarre mais, bon… Cette antenne se comportait très bien en local et assez bien en DX. On était, cependant, loin des performances d’une ‘bonne vieille’ demi-onde classique.
AVIS
La réception à courte et longue distance était correcte mais sans plus. Comme on pouvait s’en douter, la prise au vent était faible, compte-tenu de la longueur du brin. L’assemblage et les réglages étaient faciles malgré une notice en italien. Côté QRM. celui-ci ne semblait pas agir sur cette antenne. La robustesse était moyenne et la finition manquait de soin. Ainsi, il aurait été utile de prévoir un trou d’évacuation d’eau à la base du brin vertical. Visiblement, nos utilisateurs regrettaient que les radians soient assemblés en deux parties, ils présentaient une fâcheuse tendance à se desserrer… Une petite inspection de temps à autre n’était pas superflue. La ligne d’alimentation devait emprunter l’intérieur du tube de fixation, ce qui, il faut bien le reconnaître, n’était pas vraiment pratique. Le brin central apparaissait fragile et semblait se tordre facilement. Au bout du compte, si cette l’antenne était relativement efficace en local et en DX sa qualité mécanique n’était pas à la hauteur…
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : CTE
- Modèle : M 400 Skylab
- Type : 1/2 onde verticale
- Gain annoncé : 7.0 dBi
- Puissance admissible : 1000 W P.E.P
- Dimensions : 5.50 mètres
- Bande passante : 1000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 3 inclinés à 120°
Sirtel 2016
Les performances de la Sirtel 2016 étaient excellentes à la fois en local et à longue distance. Doté de 16 radians et d’une self d’accord d’excellente qualité, c’était une « haut de gamme ». Coté gain elle offrait 5.5 dBi par rapport à une 1/4 d’onde de référence pas énorme mais appréciable quand même. Elle fonctionnait parfaitement en local et en DX mais une fois de plus, tout dépendait de facteurs divers, tels la hauteur de l’antenne par rapport au sol, la nature de ce dernier (conducteur, moyennement conducteur…), la proximité de bâtiments ou d’arbres, etc… Bref, la puissance admissible était de 2000 W et la bande passante de 1500 KHz pour une longueur de 5.50 mètres, une taille réduite pour une 5/8ème. Les radians de 96.4 cm étaient en fibre de verre.
AVIS
On a affaire ici à un aérien doté d’une bonne réception a courtes et longues distances, peu bruyante, peu sensible au QRM grâce à la présence de sa boule antistatique. Sa longueur était jugée suffisante, comme la souplesse du brin. La robustesse était qualifiée d’excellente et la finition était très appréciée. Sirtel est réputé pour cela. L’installation et les réglages étaient simples et la notice bien rédigée, un bon point que les débutants ont faisait ressortir. Elle faisait le job correctement aussi bien en local qu’en DX. Une valeur sûre.
FICHE TECHNIQUE
-
- Nom/Marque : SIRTEL
- Modèle : S2016
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 5.5 dBi
- Puissance admissible : 2000 W P.E.P
- Dimensions : 5.50 mètres
- Bande passante : 2000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 16 horizontaux
Sirio Spectrum 1600
Quel édifice que cette Spectrum 1600 avec ses vingt radians et sa self aux dimensions exagérées. Elle constituait le haut de gamme chez Sirio. De fabrication robuste, elle offrait aussi un rendement très performant, une qualité que tous ses possesseurs ont mis en avant dans leurs commentaires. La résistance au vent était plutôt bonne et peu de critiques étaient à apporter au niveau de la fabrication mécanique de cette antenne verticale. La Sirio Spectrum 1600 offrait à son utilisateur quelque 7 dBi de gain par rapport à une antenne isotrope de référence. Cette valeur parait un peu faible compte tenu du nombre de radians, mais plus proche de la vérité que ne l’annoncent si souvent certains constructeurs. Les caractéristiques techniques annoncées par Sirio étaient honnêtes. De surcroît, les utilisateurs de la Spectrum 1600 le disaient, elle fonctionne mieux que l’on pourrait le croire si l’on considère ce qui était indiqué sur la notice. La Spectrum 1600 encaissait près de 2000 watts et assurait une couverture en fréquence d’environ 3000 kHz. C’était assez impressionnant si l’on compare ces chiffres aux mêmes caractéristiques d’autres antennes du même gabarit. En termes de dimensions, on mesurait le brin rayonnant vertical à environ 6,80 mètres, taille normale pour une 5/8ème. Les 20 radians étaient relativement courts ce qui facilitait l’installation de la Spectrum 1600.
Le rendement de la Sirio Spectrum 1600 était excellent à la fois en local et en DX. Mais là encore, tout dépendait de dizaines de facteurs, tels la hauteur par rapport au sol, la nature du sol, la proximité de bâtiments, d’objets métalliques, etc… Le gain relativement élevé et la bande passante large assuraient de bonnes performances en DX.
AVIS
Les DXeurs les plus enthousiastes étaient comblés. Avec pareille configuration, le DX était assuré ! Son seul véritable défaut était son prix assez élevé. En réception, elle s’avérait silencieuse comparée à d’autres aériens du même genre mais en étant quand même assez sensible aux QRM. Un aérien doté dune bonne réception à courtes et longues distances. Sa longueur était jugée excessive malgré une bonne souplesse du brin, pour moi c’est une 5/ème mais bon…La robustesse était qualifiée de moyenne tandis que la finition restait appréciée. L’installation et les réglages auraient pu être facilités avec une notice en français.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : SIRIO
- Modèle : 1600
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 7 dBi
- Puissance admissible : 2000 W P.E.P
- Dimensions : 6.80 mètres
- Bande passante : 3000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 20 horizontaux
President GPF 2000
De la classe ! Adulée par les uns, critiquée par les autres, la fibre de verre est une solution pour les antennes destinées à être installées dans les régions où le vent souffle très fort, ou encore en bord de mer. La GPF 2000 fut l’une des premières antennes en fibre à apparaître sur le marché. Toute noire, elle offrait aussi des formes élégantes, elle avait de la gueule cette antenne. La GPF 2000 était semblable à la GPS 2000 du même fabricant, électriquement parlant bien sûr. Les seules différences étaient les matières utilisées, la bande passante légèrement moins large pour la GPF et la longueur. La fibre était et est toujours à conseiller pour les stations installées en bord de mer. L’air salin, en effet, a tendance à attaquer l’aluminium au bout de quelques mois d’installation seulement. Certains n’appréciaient pas sa souplesse, mais il est toujours préférable d’avoir une antenne souple qui ne se brise pas en deux aux premiers coups de fort vent. En plus, la souplesse ne joue pas ou très peu sur le rendement de l’aérien. Dotée de 8 radiants, avec ses 5.22 mètres, ses 5 dBi de gain, sa bande passante de 1800 KHz (180 canaux environ) et une puissance admissible de 2000 W P.E.P ce 5/8ème d’onde se comportait bien en TX, et en RX sur tout son spectre de 26 à 28 MHz.
AVIS
Cette antenne en fibre noire avait de la classe, du look comme on dit. Plutôt discrète par ses dimensions. Elle avait d’assez bonnes performances aussi bien en réception qu’en émission. Globalement moyennement performante, elle était conçue pour faire du DX et du local. Et c’est assez étrange de mon point de vue mais les commentaires montrent qu’elle fonctionnait mieux en local qu’en DX (Peut être par manque de propag le jour du test ?). Elle n’était pas sensible aux QRM. Une bonne chose. Sa robustesse et sa finition, encore selon les com’s, laissaient à désirer (Étonnant mais bon…). Difficile de trancher.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : PRESIDENT
- Modèle : GPF 2000
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 5 dBi
- Puissance admissible : 2000 W P.E.P
- Dimensions : 5.22 mètres
- Bande passante : 1800 KHz
- Nombre de radians/éléments : 8 horizontaux
President GPS 2000
Comme son homologue la GPF 2000, nous avions affaire à une 5/8ème, en revanche la GPS 2000 était en aluminium et un poil plus performante par sa bande passante de 2500 KHz et aussi par son spectre de 26.5 à 29 MHz que la GPF. Ses 8 radiants permettaient d’obtenir un bon plan de sol et donc un meilleur rendement que sa petite sœur en fibre de verre tout en étant nettement plus solide. Sa self d’accord identique à sa sœur GPF, était surmontée d’un chapeau « capacitif » constitué de 3 petits radians. Le fouet était constitué de 5 éléments en aluminium.
AVIS
Cette antenne était globalement d’une excellente qualité aussi bien mécanique que par ses performances que ce soit en DX ou en local notamment grâce à son gain et sa bande passante plus grands. Elle avait une prise au vent assez importante à cause de ses 6 M mais savait résister. Sensible mais pas trop aux QRM. En résumé une bonne antenne sans surprises, solide, bien construite qui faisait son boulot très correctement. A éviter cependant en environnement salin ou très venteux.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : PRESIDENT
- Modèle : GPS 2000
- Type : 5/8ème verticale
- Gain annoncé : 6 dBi
- Puissance admissible : 2000 W P.E.P
- Dimensions : 6.0 mètres
- Bande passante : 2500 KHz
- Nombre de radians/éléments : 8 horizontaux
Sigma GP Mini
Les antennes quart d’onde sont très prisées des cibistes manquant de place. Aussi, malgré l’interdiction, ces aériens sont souvent installés aux balcons des immeubles. En attendant, elles fonctionnent bien mieux placés en haut d’un mât bien dégagé et, malgré leur petite taille, n’ont pas forcément un mauvais rendement surtout en ville où elles peuvent bénéficier des réflexions. Discrète par sa taille elle affichait des performances honorables une fois accordée à l’aide du brin supérieur. Construite en fibre de verre elle présentait une très bonne résistance au vent. Sans être extraordinaires, ses performances à courtes et longues distances étaient bonnes voire excellentes en ville et selon sa situation. La Sigma Mini GP est esthétique et appréciée de tous à ce niveau. Simplicité de son installation et des réglages. Performances plébiscités par les débutants mais pas par les Dxeurs exigeants.
AVIS
Cette quart d’onde était plutôt pas mal compte-tenu de sa taille réduite. Un gain de 3 dBi était annoncé par Sigma mais pas démontré en pratique. Elle avait une bande passante d’environ 1 MHz, ce qui s’avère suffisant pour les 40 canaux (ou +) légaux et pour la pratique du DX. Cela dit, n’en attendez pas le même rendement que celui offert par une 5/8ème, mais attendez-vous à des surprises lorsque la propag est bonne ! Pour conclure, la Sigma Mini GP a tout pour plaire. Plutôt conseillée aux débutants qui manquent de place ou ceux qui ne veulent pas investir dans une installation CB performante. On pouvait regretter qu’il faille emboîter l’embase dans le mât mais ce n’était pas rédhibitoire…
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : PRESIDENT
- Modèle : GP Mini
- Type : 1/4 d’onde verticale
- Gain annoncé : 3 dBi ou moins…
- Puissance admissible : 400 W P.E.P
- Dimensions : 2.20 mètres
- Bande passante : 1000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 4
Sigma GPA 200
Cette antenne ne date pas d’hier ! Une « antiquité » pourtant solide et honnête en terme de performance. Assez moyenne dans l’ensemble la Sigma GPA 200 convenait aux débutants mais aussi aux stations qui ne pouvaient se permettre d’installer des aériens gigantesques principalement en ville. C’est essentiellement au niveau de ses radians qu’elle se différenciait des 5/8ème d’onde standards. Les radians étaient, en effet assez peu habituels, courts et arrondis, ils étaient au nombre de trois. La construction a été réduite à sa plus simple expression. Ici, pas de gamma match compliqué. Le brin rayonnant vertical est simplement posé sur des tubes serrés à l’aide de Serflex.
Pourtant, malgré ces défauts mineurs, la GPA 200 restait une antenne moyennement performante. Sa bande passante était de 2 MHz ce qui offrait aux DXeurs la possibilité trafiquer en DX et en local. Avec une préférence pour le local à cause de son angle de tir plus élevé. Sa puissance admissible se rapprochait des 1000 watts P.E.P. Quant au gain annoncé par Sigma l’on pouvait espérer quelque 5,5 dBi si l’antenne était correctement installée au-dessus d’un terrain conducteur. Sur l’air, la Sigma GPA 200 n’a bien évidemment aucun rapport avec une 5/8ème ordinaire à multiples radians de longueur adéquate.
Cette antenne était essentiellement destinée aux stations pratiquant le trafic local et occasionnellement du DX. Cela dit, rien n’empêchait de l’utiliser principalement en BLU et en DX, d’ailleurs beaucoup l’utilisaient ainsi. Le rayonnement de la GPA 200 différait des verticales ordinaires, en effet, la forme des radians faisait que l’angle de tir était légèrement plus élevé que celui d’une 5/8ème classique donc plus destinée à un usage urbain. D’autant que ses courts radians en faisaient un aérien discret.
AVIS
Rien à redire en ce qui concerne la réception qui est excellente à courte comme à longue distance. L’antenne semblait, en outre assez peu sensible aux QRM. La souplesse et la longueur ne posaient pas de problème. Si la robustesse était bonne, la finition, quant à elle, laissait à désirer, notamment au niveau des joints où le système de fixation au moyen des colliers Serflex n’était pas ce que l’on faisait de mieux ! Du coup sa fiabilité dans le temps était passable. L’assemblage et les réglages sont simples. La notice était claire et bien rédigée. Un sentiment de satisfaction quant à cette antenne faisait l’unanimité des utilisateurs. On la conseillait plutôt aux stations citadine qui cherchaient de la discrétion et un peu plus de performances en ville. Honnête sans plus.
FICHE TECHNIQUE
- Nom/Marque : SIGMA
- Modèle : GPA 200
- Type : 5/8ème d’onde verticale
- Gain annoncé : 5.5 dBi
- Puissance admissible : 1000 W P.E.P
- Dimensions : 6.30 mètres
- Bande passante : 2000 KHz
- Nombre de radians/éléments : 3
Sirio GPS 27
Ses dimensions relativement réduites offraient non seulement la discrétion, mais aussi une faible prise au vent. Le réglage du TOS par coulissement du brin supérieur était aussi des plus simples. Des vis étaient employées pour la fixation des brins télescopiques. On regrettait simplement que le système de fixation des radians ait été négligé lors de la conception. En effet, on avait toujours tendance à vouloir serrer la plaque qui tenait ces radians, ayant pour effet d’abimer le système voire de le casser. La réception était bonne pour les stations à longue distance mais aussi et tout particulièrement en local. La souplesse du brin et la longueur totale de l’antenne étaient qualifiées d’honorables. Cependant, un commentaire expliquait qu’en présence de fortes bourrasques, l’antenne se déformait fortement et que le TOS se déréglait en même temps. De ce fait, la robustesse semblait plus que passable, tout comme la finition affectant de ce fait la longévité de l’antenne et son exploitation si elle était exposée aux fortes intempéries. Pas glop glop tout ça !
Un possibilité intéressante existait avec cette antenne : La possibilité d’interchanger le système de self. Pas idiot ! Cela servait à remplacer la self 5/8ème par une self 1/2 onde, offrant la possibilité d’enlever ou d »ajouter des radians. Les longueurs de fouet restaient identiques. Dans sa version avec radians, les trois radians horizontaux étaient aussi en aluminium. Un vrai plus, utile en fonction de votre situation.
AVIS
A en croire les utilisateurs, la Sirio GPS 27 1/2 onde en aluminium avec 2240 KHz de bande passante, un gain de 3 dBi sur papier était ce que l’on faisait de mieux pour bien débuter en 27 MHZ. Permettez moi d’en douter. Effectivement, avec seulement 3 dBi théorique, une résistance aux intempéries médiocre sa longévité devait être fortement diminuée. Je pense que l’on pouvait trouver mieux à cette époque. Il est vrai que la demi-onde, à condition qu’elle soit correctement positionnée au-dessus du sol, et que ce dernier soit de bonne qualité, devait très bien fonctionner en DX. Néanmoins, ses performances ne pouvaient en aucun cas rivaliser avec celles d’une 5/8ème d’onde bien réglée ou même d’une beam. En tout cas à éviter dans les zones de fréquentes intempéries. Je n’aurais pas choisi ce modèle, enfin je crois… ;)
- Nom/Marque : SIRIO
- Modèle : GPE 27
- Type : 1/2 onde verticale
- Gain annoncé : 3.0 dBi
- Puissance admissible : 500 W P.E.P
- Dimensions : 6.50 mètres
- Bande passante : 2240 KHz
- Nombre de radians/éléments : 0
Sirio GPE 27
Comme sa cousine, la Sirio GPS 27, notre GPE 27 comportait 3 radians en version 3/8ème faisant office de plan de sol artificiel. Dans cette configuration l’angle de tir était assez faible et donc théoriquement meilleur pour le DX. Et pourtant… Robuste, bien bâtie sans faiblesse aux points d’attaches, elle était simple, facile à régler. Même système intelligent que sa cousine avec la possibilité d’interchanger la self sans modifier les longueurs, sauf peut être le dernier brin pour le SWR. Globalement un peu meilleure que sa cousine mais avec les mêmes défauts de conception.
AVIS
La réception et l’émission étaient correctes avec de meilleurs résultats en local qu’en DX. Sensible aux QRM valait mieux ne pas l’utiliser en ville à cause de la pollution électromagnétique. Un peu plus performante que sa cousine en local et en DX, elle restait cependant une antenne très moyenne avec des problèmes de fiabilité liés aux intempéries. Là aussi on devait trouver mieux à l’époque. Pas de ville ni d’intempéries pour madame…
- Nom/Marque : SIRIO
- Modèle : GPE 27
- Type : 1/2 onde verticale
- Gain annoncé : 3.0 dBi
- Puissance admissible : 500 W P.E.P
- Dimensions : 5.50 mètres
- Bande passante : 2240 KHz
- Nombre de radians/éléments : 0